Confiance en soi

Comment réussir lorsque l’on est seul ?

Ecrit par Jean-Yves Ponce

Comment réussir seul ?

L’Homme est une créature sociale qui a besoin du contact des autres pour être heureux, s’épanouir et atteindre l’accomplissement durable. Pourtant, tout au long de notre vie, nous sommes loin d’être toujours accompagnés. Imaginez que vous débarquiez dans une grande ville et que vous ne connaissiez personne. Vous êtes entourés de plein de gens, mais pourtant vous êtes seul(e).

Nous vivons dans un monde où il est facile d’être seul(e). Il devient banal de rencontrer son mec ou sa copine sur un site de rencontre, depuis chez soi, en peignoir après une journée de boulot et en regardant d’un oeil la télé.

Juste 10 ans auparavant, rencontrer quelqu’un sur un site de rencontre était perçu comme quelque chose de tout à fait « exotique » et avait une connotation un peu particulière.

Aujourd’hui, c’est banal. Ce serait plutôt rencontrer quelqu’un hors de son cercle d’amis dans un bar qui serait perçu comme tout à fait exotique.

Plus besoin de sortir de chez soi, tout arrive par chronopost.

D’ailleurs lorsque vous marchez dans la rue, vous ne voyez plus trop des gens qui flânent, mais plutôt des gens qui marchent à une certaine allure avec un but bien précis.

Nous sommes donc dans un monde individualiste adopté par des créatures sociales. C’est tout le paradoxe.

Cela entraîne une augmentation du temps de « solitude »

Changer l’équation 

Vous avez le choix. Vous pouvez vous lamenter, avoir la lose, passer votre temps à envier la condition des autres, vous flageller pour vous êtes éloigné(e) autant de vos rêves et de vos désirs. Vous pouvez même passer votre temps à regretter ces moments passés avec tel(le) ou tel(le) ex.

Je l’ai testé pour vous, pendant de nombreux mois. Il n’y a rien au bout. A part des amis en moins qui en auront marre d’entendre vos jérémiades sans oser vous le dire, mais qui se montreront de moins en moins disponibles.

Vous serez donc de plus en plus seul(e).

Il existe une autre solution que j’ai dû tester par la force des chose : Celle de mener sa barque seul.

Vous devez changer l’équation du problème, surtout si vous êtes seul(e) également sur le plan affectif.

La question n’est pas de savoir s’il est possible de réussir seul, mais de comment réussir seul. Il est très important de reprogrammer son cerveau dans la recherche d’une solution plutôt que dans l’auto-condamnation.

L’Homme est une créature sociale, comme je le disais au début, alors ce n’est pas un mode de vie épanouissant sur le très long terme, mais penser que l’on sera accompagné(e) toute la vie peut réserver de graves désillusions. Si vous avez appris à réussir seul(e), ces moments seront beaucoup moins douloureux et vous pourrez rebondir beaucoup plus facilement en cas de coup dur.

Mais il y a certaines étapes à suivre avant de clamer avoir « réussi » seul(e).

Comment faire ?

Etre seul, je suis habitué. Pas de frère, pas de soeur, des parents pas démonstratifs, des amis qui vont et qui viennent, avec rarement le droit de les inviter à la maison. Plus tard, trop introverti pour nouer des relations solides. C’est la vie.

Pourtant avec le recul, je m’en suis pas si mal sorti. Je vous partage quelques trucs qui m’ont bien aidé.

Etre seul(e) n’est pas une condamnation.

C’est une pièce obscure qui nous effraie comme lorsque l’on était gamin. Mais dans cette obscurité, il y a une porte qui mène à un raccourci. Il suffit de la trouver et de l’ouvrir pour trouver la lumière.

Faire le point

Ca peut sembler bateau et terriblement cliché dit comme cela. Mais être seul est une période durant laquelle vous ne pouvez pas esquiver la fameuse question à laquelle tout le monde est confronté : Que vais-je faire de ma vie ?

Qui êtes-vous ? De quoi êtes-vous fait ? Vous êtes doué(e) pour trouver vos faiblesses, mais quelles sont vos forces ? Là encore, changez l’équation de la voix dans votre tête. La question n’est pas de savoir si vous serez seul(e) ou non toute votre vie, mais bien de savoir comment vous allez utiliser ce temps pour qu’un jour vous puissiez le partager avec quelqu’un qui saura vous apprécier.

 

C’est en étant seul(e) que l’on répond à cette question, car il s’agit de sa propre vie. Plus tôt vous aurez répondu à cette question, moins elle sera difficile à répondre plus tard. Sans compter que savoir quoi faire de sa vie est terriblement sexy lorsque vous rencontrez quelqu’un !

En revanche quelqu’un qui n’est pas capable de rester seul quelques heures sans éprouver de malaise risque d’avoir des problèmes à un moment. Je pense à la retraite en particulier, mais pas que…

 

Devenir indépendant(e)

J’aurai dû mettre ce point en premier tellement il est important. Certains tempéraments (rois/reines/poètes) sont doués pour sombrer dans la dépression. Il y a un moment où la voix dans notre tête est plus forte que nous, et nous nous retrouvons seul(e) avec la déprime. Bien souvent, une solution à court terme va être l’adoption d’une dépendance à quelque chose ou à quelqu’un.

Drogue, alcool, jeux-vidéos, sexe, travail, faire la tournée des psys, achats compulsifs etc.

Je tiens à être clair ici : personne ne peut couper toutes ses dépendances. Mais on peut couper l’habitude de tomber dépendant de quelque chose (ou de quelqu’un).

 

C’est important de procéder à cette démarche. Si vous ne le faites pas, vous risquez de tomber amoureux(se) de vivre des années avec quelqu’un puis quand un jour tout s’écroule, vous subissez une douleur équivalente à celle que vous auriez si on vous avait arraché la moitié de la peau. Plutôt douloureux non ?

L’alcool, la drogue, c’est cool, ca vous transforme et fait de vous un gars ou une fille sociable qui n’a pas de problème. Non seulement les problèmes reviennent une fois les effets terminés, mais cette solution apparaît comme contre-productive car elle risque de vous mettre dans un état d’esprit de dépendance du style « pour que je réussisse, il faut que je boive/me drogue/ ».

Affrontez votre solitude de pleine face. Vous en aurez moins peur par la suite. Vous n’en serez que plus fort(e). Vous aurez pris de l’avance sur celles et ceux qui n’ont pas encore vécu ce passage.


Tuez Caliméro  

Chaque fois que la solitude arrive, Caliméro rapplique. Et Caliméro, il résout rien. Je l’ai suivi pendant longtemps, longtemps. J’étais content, parce que je trouvais toujours quelqu’un pour décharger ma « détresse » sur lui/elle. Résultat, les gens étaient de moins bonne humeur après m’avoir parlé et moi je me sentais soulagé pour un temps, alors je continuais.

Que faites-vous lorsque quelqu’un semble vous prendre votre bonne humeur de la même façon que Dracula boit le sang de ses victimes ? Vous le fuyez !

Caliméro, c’est un peu le comte Dracula déguisé. Là encore, la question n’est pas de savoir si vous pouvez le tuer ou non, la question est de savoir comment vous allez le réduire au silence. Car la solution Caliméro est contre-productive elle aussi. Vous serez encore plus seul(e) en l’écoutant.

 

Ou alors vous attirerez les manipulateurs(trices) car vous serez des proies faciles.

  C’est le moment d’être actif/ve  

Vous vous souvenez de chaque fois que vous avez dit « J‘aimerai bien, mais j’ai pas le temps !!« . Ben là vous en avez du temps. C’est pas pour cela que l’on est plus actif(ve) hein ?

Ca m’est arrivé un nombre incalculable de fois. En fait, je passais plus de temps à chercher du réconfort et que quelqu’un m’apporte une solution plutôt que de chercher moi-même.

Donc la solitude, c’est le moment de se lancer dans des activités, des projets. Si ca ne vous parle pas, dites-vous qu’un homme ou une femme actif/ve dans sa vie est terriblement sexy et ne reste pas seul(e) longtemps !

Si ca ne vous parle toujours pas, avancez à marche forcée, c’est la seule façon de trouver une dynamique pro-active.

Procédez par itérations  

Les itérations sont des tentatives d’aller vers un but en changeant un détail. Si vous adoptez l’état d’esprit des trois premiers points, vous allez vous rendre compte où exactement vous avez fait des erreurs. Et vous pourrez les changer. Vous allez même vous trouver stupide sur un tas de points où vous auriez pû faire autrement.

C’est pas grave. C’est même bon signe, car c’est à ce moment que vous prenez du recul et que vous êtes plus fort(e). Sans cette capacité à prendre du recul, vous êtes comme la mouche qui se tape la tête contre la vitre en espérant sortir alors que la fenêtre d’à côté est ouverte.

L’Homme n’est pas fait pour être seul  

C’est par ce point que je souhaitais terminer. Le prix à payer pour la force et l’indépendance est une certaine accoutumance, puis joie de vivre seul. Pourtant ce n’est qu’une illusion.

Ok, vous êtes fort(e), vivre seul(e) ne vous effraie plus et vous êtes super dynamique.

Vous n’êtes pas invincible. Et un ennemi fera tôt ou tard son apparition : le temps.

Celui-ci, on ne peut pas le combattre, au contraire de la solitude.

Le temps viendra où la question du début, à savoir (que vais-je faire de ma vie ?) reviendra en tête. Cette fois, votre réponse aura un goût d’échec.

Ce n’est pas parce que vous êtes à présent fort(e) et indépendant que vous le serez toujours. Vous avez su vous guérir, mais c’est comme les antibiotiques. Au bout d’un moment, le mal s’adaptera et reviendra vous hanter. Vos antibiotiques deviendront inefficaces, il vous faudra trouver autre chose.

L’estime de soi, la confiance, le bien-être, ce n’est pas comme l’argent gagné avec la théorie du Cappuccino. Vous le perdez continuellement. Il n’y a pas de notion d’épargne ou d’économie.

Lorsque vous ne vous estimez pas, vous cherchez l’amour des autres. Lorsque vous avez assez d’amour pour vous même, cela déborde et vous avez envie de le partager avec quelqu’un.

Mais la stagnation n’existe pas. Pour vous en convaincre, restez chez vous une semaine sans sortir, sans voir personne et regardez si vous êtes de meilleure humeur et si votre estime a augmenté. Probablement pas.

L’estime, l’humeur, l’amour sont des énergies volatile qu’il faut sans cesse alimenter. Cet article, ce n’est pas une apologie pour vivre seul, c’est un moyen de faire en sorte que ces énergies s’évaporent moins vite, pour éviter que le manque arrive trop vite.

La formule du bonheur durable ne peut-être réalisée seul(e) sur le très long terme. Il manquera l’élément « amour«  qui ne servira à rien si vous n’avez personne à qui le donner. Et on sait ce qui arrive lorsque le cerveau juge un truc inutile…

 Il l’efface de votre mémoire.

 

sing-post-cta-potion-de-vie

37 Commentaires

  • Hello Jean-Yves,

    Belle contribution. 🙂

    Pour rebondir sur ton exemple de rencontres en ligne, j’ai rencontré un gars récemment qui venait de lancer son site sur le sujet.
    Son créneau : « Draguer pour toi en ligne contre rémunération ». En somme, le site s’occupe de dégoter un date pour toi.
    Apparemment les gens n’ont même plus le temps de chater pour rencontrer l’âme soeur.;)

  • Ton article m’a touché Jean-Yves, merci.

    Il montre bien à quel point nous sommes tous dans un changement permanent.
    Que ce soit à l’intérieur, ou à l’extérieur de nous.

    Les habitudes donnent un sentiment de sécurité, elles rendent heureux, au début, mais le changement est inévitable.

    D’où l’intérêt de toujours s’adapter, pour garder, dans tous les cas la joie de vivre 😉

  • Ton expérience, même si elle a pu être douloureuse est aussi précieuse, car savoir être bien seul est le garant de la liberté dans nos relations de tous ordres ensuite.
    Bravo pour ce bel article, il est assez rare qu’un homme dévoile ses sentiments. je ne sais pas si tu as trouvé l’âme soeur aujourd’hui, mais à coup sur tu vas en faire craquer plus d’une (lol)
    A bientôt Jean Yves

  • Bonsoir Jean Yves

    Très bel article, et on reconnait là l’expérience car quand on passe par là on en parle mieux.
    En effet, les gens aujourd’hui sont visblement cantonné à leur petit monde et ne semble pas vouloir changer la donne, trop pressé pour faire ceci, trop prit par le temps pour faire cela et trop occupé pour se soucier des autres aussi. Finalement l’homme devient de plus en plus individualiste. Et je pense que la solitude est comme le stress un mal nécessaire à l’homme pour évoluer, pour se poser des questions sur soi, sur sa vie. Des questions qu’il ne se poserait même pas s’il était accompagné. La solitude nous fait prendre conscience de la force intérieure qui nous habite et nous fait devenir des hommes meilleurs pour vivre mieux avec les autres.
    Merci d’avoir partagé votre expérience.

    Gina.

  • En voici un article qui a du cran ! (Et un bloggueur par extension)
    On ressent bien l’émotion qui s’en dégage.
    Merci monsieur l’artiste pour ce jolie moment. 😉

  • salut jean-yves,

    effectivement, la solitude rend plus fort, plus libre,
    et permet de faire la ou les rencontres justes.

    en somme, être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable…

    bonne route,
    pleine de surprises,

    Lionel
    Etre.. Et Grandir

  • Super article Jean Yves,

    il parle de ton expérience de vie et me parle beaucoup.

    Le célibat n’est pas une tare mais pourtant la société nous trouve bizarre si on vit seul.

    Il est tout a fait possible d’être célibataire heureux et de vivre entouré de gens (amis, collègues, famille)

    • Merci Michael,

      Le reportage sur la solitude m’a fait sourire intérieurement, car on se plaint de la solitude, mais nous encourageons cet état de fait par notre style de vie consumériste et prônant le « tout instantané » de chez soi.
      Il est logique qu’à des moments, on éprouve une sensation d’être seul !!

      Personnellement je m’en fous (comme j’essaie de le décrire dans mon article) mais je sais que des millions de gens le vivent très mal.
      Pourtant il existe des moyens de concilier les deux.

      • Je suis moi même un solitaire et je vis en couple! donc c’est effectivement possible de concilier les deux! 😉
        Je pense que l’on vit mal la solitude si elle n’est pas choisie. On peut être heureux seul mais (comme je le disais tout à l’heure) la société nous presse à nous mettre en couple même si ce n’est pas notre choix.
        Moi, j’ai eu des hauts et des bas dans mon célibat mais je trouve que la vie de couple est une expérience grandissante. De plus être en couple, ne signifie pas ne plus « être seul », certains s’en rende compte au bout de quelques années de mariage… 🙁
        Pour créer un couple durable il faut trouver un bon équilibre entre notre solitude et la vie commune.

  • Bonsoir Jean-yves
    On sent la longue pratique.
    Il y a tellement de gens qui restent en couple pour ne jamais avoir à tester tout ce que tu racontes dans ton article!
    Sachant que tout peut nous être retiré du jour au lendemain, il est urgent d’apprendre à devenir autonome, en couple ou pas.

    • A mon sens, c’est quand tu peux vivre bien seul(e) que tu es prêt(e) à rencontrer quelqu’un avec qui tu avancera.

      Trop de gens se mettent ou restent ensemble juste par peur de ne pas pouvoir se regarder en face et de répondre aux vraies questions.

      merci de ton commentaire

  • Bonjour,

    Lire ton article m’a replongé à l’époque où je suis partis finir mes études en Angleterre et que j’ai aussi commencé à y travailler.

    En y allant je ne savais pas trop ce que j’allais chercher mais j’y ai appris par la force des choses à développer une non résistance au fait d’être seul avec moi même pour ensuite en venir à un point ou j’apprécie d’être seul.

    Si une connaissance ou un ami la base me faisait faux bond, j’avais appris à me dire « j’y vais seul » ou « je vais aller faire autre chose ». J’ai appris a être en bonne compagnie avec moi même tout en appréciant d’être en bonne compagnie quand je suis avec les autres.

    Maintenant, je préfère être seul que mal accompagné.

    Merci pour cet article !

    Max

    • Merci pour ton article également Max, je l’ai adoré et je partage exactement la même vision sur l’interdépendance vs la codépendance.

      Je passerai te saluer sur Blog Homme car je pense qu’on partage une vision identique sur pas mal de points 😉

  • Bonjour Jean-Yves,

    Merci pour ta réflexion. Je partage ton point de vue.
    Vivre seul me semble un parcours utile même s’il n’est pas permanent.

    Je ne veux pas dire que les gens qui n’ont jamais vécu seul ne peuvent être heureux. Vivre seul permet de s’approfondir et de s’assumer. Entre mon premier mariage et notre couple actuel, j’ai vécu seul pendant quelques années. Cette période m’a marqué et sans elle, je ne pourrais être en couple aujourd’hui. (bien sûr, je parle pour moi…),

    Concernant la vie de couple, je partage le point de vue de Michael quand il affirme

    « Pour créer un couple durable il faut trouver un bon équilibre entre notre solitude et la vie commune. »

    Merci pour ton article, il m’a permis de me remettre en contact avec une période de ma vie très riche même si ce n’était pas toujours facile. 🙂

    André

  • Bonjour Jean Yves, la question est « qui je suis vraiment » et être seul permet d’y réfléchir.Tout le monde n’a pas besoin des mêmes choses pour être heureux.Apprendre à se connaitre et identifier ses vrais besoins est pour moi la meilleure démarche pour être heureux.
    Comme tout projet, il faut du temps, de la patience et beaucoup d’amour.

    zenie

  • Bonjour Jean-Yves,

    Si on n’a pas l’estime de soi et qu’on cherche de l’amour ailleurs, on n’a peu de chance de trouver. Il faut s’aimer soi-même pour pouvoir ensuite aimer les autres. Tout part de soi d’abord et on peut donner aux autres ensuite.

    Vaut mieux être bien seul que de compter sur l’autre pour nous apporter du bien-être. Ceci a souvent été dit, mais peu de gens sont prêts à se regarder en face, ou plutôt à l’intérieur, en silence, dans le moment présent. Sans télé, ni bruit de fond. Ici et maintenant.

    Quand on est seul(e) et qu’on croit vouloir être en couple, il est bon de se demander : qu’est-ce que la vie de couple m’empêcherait d’être, de faire ou d’avoir par rapport à maintenant?

    Et même en couple, certaines personnes ont besoin de leur espace et de leur temps de solitude, comme le dit Michaël.

    Sco!

      • Allô Jean-Yves,

        Oui, je l’ai lu (il y a une semaine environ) et j’ai laissé un commentaire.

        Merci de me l’avoir suggéré.

        J’ai découvert le blog de Max justement grâce à la Croisée des blogs de janvier et le tien peu avant (je suis nouvelle en blogging). Je trouve vos sujets à tous les deux très bien présentés et très professionnels.

        J’en profite pour te dire que c’est agréable de voir des blogs comme le tien, celui de Max, de Michaël et celui d’autres hommes qui s’expriment.

        On entend souvent dire (à tort d’après ce que je peux voir ici) que les hommes ne s’expriment pas.

        Eh bien, bravo les gars de vous ouvrir. La preuve c’est qu’il y a des femmes intéressées à vous lire.

        En plus, la thématique de ton blog nous permet de réaliser que nous avons du potentiel à explorer en tant qu’être humain

        Bonne continuation et merci.

        Namasté!
        Sco! 🙂

        • Bonjour à tous les deux !

          Merci pour vos commentaires sur mon article, je suis content qu’il vous ait plu à tous les deux.

          @Sco : merci aussi pour tes félicitations, je suis persuadé que notre monde a besoin de figures masculines d’un nouveau genre pour reprendre une juste place auprès de la femme et contribuer à redresser ensemble avec elle, les grands problèmes du monde. Et cela commence par le travail personnel de chacun.

          Je vous souhaite à tous les deux un magnifique dimanche après midi !

          Max de Blog Homme

  • Salut Jean-Yves. Je viens de rompre avec ma copine il y a de celà quelques semaines. Et j’alterne des phases de dépression / bonheur. C’est assez destabilisant.

    Je me dis exactement pareil que toi : je dois apprendre à être heureux seul, vivre bien SEUL. Car une fois seul, c’est là que je serai vraiment prêt à rencontrer quelqu’un et à faire en sorte que ça marche. J’ai basé ma vie sur ma relation avec cette fille, et au final je n’étais jamais satisfait d’elle. Aujourd’hui je ne sais pas trop quoi penser, est-ce que je veux me remettre avec elle ou pas ? Je n’en sais rien. Je change d’avis tous les jours. Une chose est sûre : Il faut que j’avance.

    Si tu as des conseils à mettre en pratique pour apprendre à être heureux seul et avoir confiance en soi, je suis preneur 😀

  • Merci pour cet article.
    Ce passage spécialement :

    Vous n’êtes pas invincible. Et un ennemi fera tôt ou tard son apparition : le temps.

    Celui-ci, on ne peut pas le combattre, au contraire de la solitude.

    Le temps viendra où la question du début, à savoir (que vais-je faire de ma vie ?) reviendra en tête. Cette fois, votre réponse aura un goût d’échec.

    C’est tout à fait ça !

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