« On passe un tiers de notre vie à dormir ». Vous avez déjà entendu ça ? Et bien les pratiquants du sommeil polyphasique ne connaissent plus ce dicton depuis bien longtemps.
Dans votre sommeil classique, vous dormez entre 6 et 8h (ou plus !) par nuit. Vous alternez plusieurs cycles de sommeil : paradoxal et profond. Le lendemain matin, vous êtes réparé(e) et prêt(e) à recommencer une journée.
Avec le sommeil polyphasique, vous répartissez votre nuit de sommeil (ou plutôt vos phases) tout au long de la journée grâce à des micro-siestes. En effet, seule la phase de sommeil paradoxal est nécessaire pour se « réparer » et celle-ci dure environ 30 minutes. C’est pour cela que si vous êtes réveillé(e) brutalement en plein milieu de votre sommeil paradoxal, vous êtes vraiment fatigué(e), quel que soit le nombre d’heures que vous avez eu avant votre réveil.
C’est en lisant The game, de Neil Strauss que j’ai entendu parler du sommeil polyphasique pour la première fois.
Pour faire simple, plutôt que de dormir 8h par nuit, vous dormez 3h et vous répartissez quelques périodes de sommeils de 30 minutes tout au long de la journée (à midi, en milieu d’après-midi après le travail, etc.).
A quoi cela sert ? Tout simplement à pouvoir faire beaucoup, beaucoup plus de choses que vous pouvez normalement faire dans une journée. C’est comme si vous aviez deux fois plus de temps disponible que le commun des mortels pour terminer vos projets longs, pour réviser, pour réaliser vos rêves, et le tout sans éprouver de fatigue !
Léonard de Vinci et Thomas Edison auraient été de grands pratiquants du sommeil polyphasique.
Plutôt qu’un long discours, voici les différents sommeils possibles :
Les différents modes de sommeil
En gris, votre période de la journée où vous êtes éveillé(e), en bleu foncé, vos périodes de sommeil.
Sommeil classique ou « monophasique »
Votre sommeil classique : une grosse période durant laquelle vous alternez les phases de sommeil profond et les phases de sommeil paradoxal.
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Sommeil bi-phasique ou « la sieste du dimanche !
Le modèle façon « sieste d’après manger le dimanche« . Très prisé dans beaucoup de familles, il peut paraître désuet dans notre monde ultra connecté et actif, mais pourtant pratiquer ce modèle quotidiennement permettrait d’alterner 2 phases d’éveil en pleine forme tout en réduisant le temps de sommeil la nuit. Très bon pour débuter votre expérience de sommeil polyphasique et voir si vous êtes fait(e) pour cela.
Le modèle de sommeil polyphasique le plus répandu
Avec le modèle Everyman, vous rentrez vraiment dans le vif du sujet : 3 à 4 siestes quotidiennes qui vous permettent de réduire considérablement votre nuit de sommeil pour ne dormir plus que 4h par nuit sans sensation de fatigue. Attention : les siestes en journée sont primordiales et celles-ci doivent être d’excellente qualité pour permettre à ce modèle de fonctionner.
4 siestes d’une heure pleine
Le modèle Dymaxion va encore plus loin : votre nuit de sommeil traditionnelle n’existe plus et est répartie en 4 périodes de sommeil d’une heure pleine et réparatrice. Vous disposez ainsi de 20h d’activité par jour, sans éprouver de fatigue. Une sieste à 21h, une sieste à 12h, une sieste à 18h, une sieste à minuit, une sieste à 6h du matin.
Le graal des adeptes du sommeil polyphasique
Le modèle Uberman représente le graal du sommeil polyphasique. Vous vivez au rythme de micro-siestes de 30 à 45 minutes et vous êtes tout le temps éveillé(e). Evidemment, une maîtrise de ce modèle n’arrive pas du jour au lendemain et peut se montrer relativement fragile si vous êtes réveillé(e) brutalement.
Comment se lancer dans le sommeil polyphasique sans danger ?
Si l’expérience sommeil polyphasique vous tente, voici 3 conseils :
Prenez cela comme une expérience justement. Faites un test sur 7 jours pour voir, avant d’en faire un mode de vie.
Commencez ce test en période de vacances et avec quelques jours pour récupérer « au cas où ».
Commencez par pratiquer un biphasique avant de vous lancer dans un Uberman ou Everyman…
Attention ! A ce jour il n’existe à ce jour aucune étude qui relate les effets du sommeil polyphasique à long terme ! Cet article n’est donc pas une recommandation, ni un conseil, mais une information. Le sommeil polyphasique existe et beaucoup de gens à travers le monde le pratiquent. Les skippers des courses nautiques par exemple sont obligés de le pratiquer pour ne pas laisser leur bateau trop longtemps sans surveillance. A l’époque préhistorique également, une trop grande période de sommeil pouvait être synonyme de mort. Il y a donc de fortes chances que le sommeil polyphasique ait été naturel dans l’Histoire.
Alors ? Etes vous tenté(e) par l’expérience du sommeil polyphasique ? Avez-vous déjà réalisé une expérience de sommeil polyphasique ? Connaissez-vous quelqu’un qui l’a fait ? Racontez dans les commentaires !
ça peut être utile effectivement. Par contre, il doit quand même être beaucoup plus difficile de faire des siestes en journée qu’il ne l’est de dormir la nuit, rien qu’à cause de la lumière et du bruit. Je sais que dans l’environnement où je suis, ça serait impossible.
C’est vrai que c’est pas toujours facile à mettre en place… en cas d’école, c’est tendu par exemple.
Très bon article Jean-Yves.
Au plaisir de te lire 😀
Salut,
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Est-ce que ça vaut vraiment le coup de faire ce type de sommeil pendant deux semaines et devoir à nouveau se réhabituer au train-train quotidien quand on reprend le boulot ?
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Je pense que ce type de sommeil n’est utilisable que pour les personne qui peuvent le faire toute l’année ou au moins sur une période de plus d’un mois largement (en partant du principe que ce mois nous coupe de la société car ça ne doit pas être évident de gérer son agenda avec des siestes fréquentes).
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Le Uberman m’avait tenté quand j’étais particulièrement concentré sur les rêves lucides, il semblerait que ceux ci augmentent très fortement une foi qu’on atteint ce cycle de sommeil. De ce que j’avais lu c’est aussi désagréable de rester éveillé tout le temps et les rares témoignages disaient qu’il fallait une certaine « endurance morale ».
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Mais c’est vrai que gagner autant d’heures par jour ça fait rêver !
Ben si ca marche, il faut effectivement de quoi s’occuper quand tout le monde dort !
Je tourne de plus en plus sur un biphasique perso.
Après, l’intérêt de pratiquer 15 jours (ou un mois selon les expériences qu’on peut lire sur le net) ca permet de commencer à dégager des retours et de savoir si on est vraiment fait pour le sommeil polyphasique.
Intéressant… sauf que ce n’est pas bien d’écrire de choses qu’on a pas testées. Surtout quand il s’agit de choses très expérimentales 😉
J’ai moi-même tenté la chose plusieurs fois il y a quelques années et j’en ai gardé des très bons souvenirs (et sans doute une sacré réputation auprès de mes colocs). J’avais réussi à finalement garder le rythme Everyman pendant plusieurs mois et c’était même assez euphorique puis j’ai eu des coups durs au niveau entrepreneurial et j’ai vite perçu le sommeil comme un refuge où je pouvais me noyer et tout oublier…
Comme je suis de retour et à nouveau en « dèche » de temps malgré une organisation de plus en plus redoutable, cette affaire me motive à nouveau. Que dirais-tu de se monter un petit coup de motivation intelligente et de se mettre d’accord sur un protocole, etc. S’il y a d’autres intéressés, n’hésitez pas à me lâcher une ligne sur jun@lepertinent.com
Petit point cependant : je ne suis intéressé que par un fonctionnement en Everyman. L’Uberman c’est peut être une expérience à vivre une fois dans sa vie mais pour tenir plus d’une semaine il faut vivre dans une grotte, être chômeur ou rentier !
Petite mise au point : cet article est informatif. Il ne s’agit pas d’un retour d’expérience. Donc ta première remarque est malvenue !
Le smiley était là pour adoucir ma remarque 😉
En substance, je voulais dire que j’estime que toute information est indissociable de l’expérience qu’on en fait, sinon il y a un risque majeur de consommation passive et superficielle. Le thème du sommeil est un peu comme celui des régimes : il fait beaucoup couler d’encre et occupe beaucoup de pixels mais il ne s’agit pas d’en parler mais avant tout d’expérimenter.
Aiguiller l’intérêt de tes lecteurs est plus que louable mais je pense que là où je penses que tu vas un peu vite en besogne, c’est que tu donnes des conseils justement.
Le 2ème est très bon, rien à redire. Mais les deux autres sont plus critiquables.
Un test sur sept jours ne servira absolument à rien. On peut accumuler sept jours de déficit de sommeil et les encaisser en surfant sur la vague d’un enthousiasme débridé. Ou avoir X interférences imprévues (grosse soirée alcoolisée entre amis, problèmes de la compatibilité avec votre rythme de consommation de caféine quotidien, etc). Sept jours ce n’est pas assez, tous les sleeps hackers du monde vous le diront. Au niveau physiologique, d’abord. Et au niveau de la compatibilité avec votre vie « normale » ensuite. 7 jours fonctionnels en période de vacances ne vous diront rien sur la suite des événements et sur le difficile moment où il faudra se remettre au travail ou à ses études…
Pour finir, le sommeil biphasique n’a strictement rien à voir avec les techniques plus expérimentales. Donc commencer par ça… Je dirais plutôt : entraînez-vous déjà à réussir à faire des siestes dans le format que vous visez. Car aussi étrange que cela paraisse, ce n’est pas donné à tout le monde. Et quand on veut faire des siestes bien chronométrées, c’est là un tout autre défi !!
Smiley ou pas, ta remarque était maladroite, surtout que tu débarques ici, ca ne se fait pas, et c’est très condescendant. En plus avec des mots clés dans ton pseudo, des liens vers plein d’articles différents à chaque commentaire. Il manquait plus que ton auto-promo et on avait la totale. J’ai tout viré au fait, ce genre de comportement m’insupporte.
Je n’aime pas les débats, surtout que je sens que ca va être sans fin et en plus le lecteur s’en fout. Je suis obligé de (re)faire une mise au point mais ce sera la dernière, après si tu veux continuer, c’est en mp :
Je n’aiguille que l’intérêt du lecteur qui est déjà intéressé. Beaucoup d’étudiants se trouvent dans le lectorat de PDV. Je ne vais pas leur dire de se lancer dans des expériences de sommeil polyphasique de 30 jours en pleine périodes d’examens, ce serait irresponsable de ma part.
Note également que tu dis que le sommeil biphasique « n’a rien à voir » alors qu’il figure aux côtés des autres formes de sommeil polyphasique sur la page wikipedia . Ce n’est pas parce que tu l’aimes pas qu’il n’existe pas.
Et pour finir, du grand art : tu parles de « s’entrainer à faire des siestes pour voir si on peut le faire, car ce n’est pas donné à tout le monde », ce qui revient à paraphraser mes conseils d’expérience sur 7 jours que tu critiques juste avant…
Bref…
Tiens regarde, je met un smiley aussi pour adoucir ma remarque 🙂
Marin de profession, je peux témoigner que pour tenir de longues périodes d’affilée en mer il faut absolument intégrer des courtes périodes de sommeil dès que l’occasion se présente, pour être capable de tenir un rythme de quart (par exemple 4 h de travail, 4 h de repos, etc). Mais aussi pour pouvoir faire face à un pic d’activité à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Sur un bateau, ce type de siestes est parfaitement accepté comme un besoin, voire un devoir pour qui veut être efficace. La sieste fait même partie du tableau de service des bâtiments de la marine (il y a une sonnerie réglementaire pour sonner la fin de la sieste à 14h45!).
J’ai fait deux mois de mer pour un convoyage et effectivement le rythme des quarts rend nécessaire le fait d’être polyphasique. Ce que j’ai par contre constaté, c’est que tant dans mon cas que dans celui de mes coéquipiers, il n’y avait pas d’économie significatives d’heures de sommeil. Le rythme de siestes qu’on adopte est déterminé par rapport au fonctionnement bien rodé du navire, pas par rapport à vos objectifs en tant qu’individu qui chercherait à vivre plus intensément.
Intéressant, et au début tu t’y es fait vite ou ce fut difficile de passer à un tel rythme quand tu as commencé ton métier ?
De mon expérience personnelle, ce qui est dur est de gérer à chaque fois les phases transitoires mer/terre. Car le rythme de sommeil qu’on doit prendre en mer n’est pas vraiment compatible avec une vie sociale « normale » à terre… changer de rythme, c’est ça le plus dur. Une fois qu’on est parti, en quelques jours on arrive à se caler. Beaucoup de marines du monde s’intéressent de près au sujet des rythmes de quart, qui ont chacun leurs fans et détracteurs (tiers français, tiers américain, bordée, demi-bordée, quart « marine marchande »…). Débat sans fin!
Comme Jun je ne suis pas concaincu du gain d’heures d’activité par jour. Un rythme polyphasique permet de tenir longtemps, mais au bout du compte il faudra (à mon avis) toujours récupérer une certaine dette de sommeil, variable en fonction de l’individu.
Ok, merci de ton témoignage, c’est fort intéressant !
Et au niveau des « performances cérébrales », as-tu noté des choses particulières lorsque tu étais sur un rythme marin ?
Coucou JY 🙂 Super article. Le modèle Everyman c’est celui que Neil Strauss pratique dans le livre The game ? Si ma mémoire est bonne 😀 il devait faire obligatoirement une sieste toutes les 4 heures. ça m’intéresse le modèle Everyman j’aimerais bien essayer tu sais nous dires le temps des siestes qu’il faut faire avec ce modèle ?
Salut Kevin, C’est des siestes de 20 minutes environ, mais tu dois bien les espacer de 5h aussi 😉
Le gros problème de ce mode de sommeil c’est qu’il faut dire adieu à une vie sociale « comme tout le monde ». Exemple : quand tu vas en soirée, tu te vois dire « attendez les mecs, je dois faire ma sieste de 20 minutes obligatoire sinon je vais être complètement déréglé dans ma tête… »
Et dans les repas de famille, les week ends entre amis, etc 😀 c’est clair
Très bon article cependant j’ai une petite question est ce que ce type de sommeil n’affecterait pas la mémoire puisque tout ce que l’on apprend pendants la journée se fixe pendants le sommeil et donc je me posait la question vue le très court nombre d’heure de sommeil
Justement Yanis, j’attend de vrais retours d’études sur le sujet parce que c’est simplement à cause de cet aspect que j’hésite à mener une expérience comme Jun le suggérait. Le fait est que pour l’instant « on ne sait pas trop »
J’ai eu l’occasion de lire des documents sur le sommeil et je trouve cette méthode bizarre. Le sommeil réparateur, c’est le sommeil paradoxal. Or, il est forcément précédé du sommeil profond. Donc comment ne pas endommager son organise en ne faisant que des siestes de 20 minutes ?
Le sommeil ne doit pas être vu comme une perte de temps, il est aussi nécessaire de bien dormir que de bien manger, bien boire, faire une activité physique (pas forcément du sport) régulière. Pourquoi pas se nourrir par intraveineuse pour gagner du temps là encore. Mais gagner du temps pourquoi ? A quoi ça sert de gagner du temps si c’est pour faire souffrir son organisme ? On passe notre temps a essayé… d’en gagner ! Mais le temps c’est comme l’argent : le but n’est pas d’en avoir pour en avoir mais pour en faire quelque chose. Dites vous que des tas de gens cherchent à gratter du temps pour pouvoir + dormir.
Et si vous voulez vraiment être moins fatigué, avoir un sommeil plus réparateur et même moins dormir (car moins de fatigue qui elle serait due à un mauvais sommeil) :
-changez de matelas et d’oreiller pour en prendre des confortables adaptés à votre morphologie
-dormez dans le noir complet
-couchez vous et levez vous à heures régulières (en essayant, grâce aux vacances et week-end, de trouver le nombre d’heures dont vous avez besoin pour être reposé, ça peut varier de 5 à 12 heures ! Même si 5 et 12 sont de sacrés extrêmes)
-éviter les écrans (émanation de lumière qui empêche la sécrétion de l’hormone du sommeil)
-pas de sensations fortes trop près du coucher
-éviter les boissons à base de caféine (café, thé, sodas au cola, etc.)
-créez vous des rituels. Oui, comme les petits ! Pour certains, c’est lire, d’autres c’est écrire, d’autres encore c’est méditer, ou bien prendre une douche relaxante (ni trop chaude ni trop froide), boire un verre de lait, etc.
Faire des siestes, oui. Parce que notre organisme a des besoins différents selon les individus, les périodes de la vie, etc. Découper son sommeil comme on découpe des tranches de saucisson au point de ne même pas dormir 1h30 d’affilée (1h30 étant la durée moyenne d’un cycle de sommeil complet, pour bien se réveiller, il faut être entre le moment où on a finit un cycle et avant d’entamer l’autre). Se réveiller au beau milieu d’un cycle, c’est comme nous retirer l’assiette au milieu du repas alors que notre estomac crie encore famine : mauvais physiquement et psychologiquement.
En plus, qui est capable d’adopter un rythme tel que celui d’Everyman, Dyxmaxion ou Uberman ? A part les gens qui sont leur propre patron ou qui sont sans emploi ? On ne peut pas s’absenter comme on veut au travail pour aller dormir (dormir où d’ailleurs ?).
Il faut savoir qu’un corps fatigué a les mêmes capacités ou plutôt non capacités qu’un corps alcoolisé…
Bon, après, ça peut convenir à certains mais c’est comme dire « mon voisin il est tombé du 5ème, il a rien de cassé » => ça arrive à un cas sur combien ? De toute façon, si on a besoin de 8h de sommeil par exemple, on dormira de toute façon 8h que ce soit en une ou plusieurs fois. Et si on prend du retard ? Ben le retard de sommeil, à partir d’un moment, ne se récupère même plus, c’est irrémédiable. Les organismes qui ont RÉELLEMENT besoin de 5h et moins de sommeil, ça court par les rues.
Sur ce, je vais me coucher 😉 !
Dans certains métiers tu es obligé d’adopter ce type de sommeil (voir témoignage de Vincent, marin par exemple).
Le truc qui me chagrine, c’est que le gain de temps oui, mais pour faire quoi ? Que fais tu pendant que tout le monde dort normalement ? Tu traines sur l’ordi ? 😉 Si c’est ça autant avoir un sommeil normal. En cas de périodes surchargées aussi ce peut être intéressant, mais bon plus t’as de temps plus t’es tenté de procrastiner…
Enfin, l’autre situation très utile (à mon avis) c’est en cas de long voyage, tu as peut être le temps de faire/voir plus de choses ?
Je pense que ce type de sommeil est intéressant mais il ne m’est pas du tout adaptée (je suis au lycée) !
Si je l’adopterais, j’aurais plus d’inquiétude a propos de la mémoire ( comme cala a été dit dans certains commentaires) mais au niveau du gain de temps, c’est formidable : il me permettrai de lire encore plus car j’ai toujours plein de choses à lire (et j’aime ça) … Mais je ne ferais surement pas que ça !
Personnellement je ne serais pas contre gagner du temps d’activité en ayant un sommeil plus court tout en restant aussi réparateur, mais j’ai toujours eu du mal à réussir à m’endormir rapidement pour faire une simple sieste, alors si cela devait être le cas à chaque fois, quelle perte de temps! Et puis je me suis toujours senti dans les vapes après une sieste, donc j’aurais peur aussi que cela ne soit le cas à chaque fois… bref, pour l’instant je ne sais pas si je vais changer mes habitudes…
Steeve,
Il y a une période d’adaptation dite transitoire avant de pouvoir pleinement profiter des effets du sommeil polyphasique donc oui tu n’y arriveras pas du jour au lendemain 😉
Autre chose : avec le sommeil polyphasique tu ne ressens pas les effets de la fatigue, mais est ce que cela veut dire que ton corps ne l’est PAS ?
Merci pour cet article.
Moi y a un truc qui me chagrine quand même… J’ai toujours cru que le sommeil profond ne servait à rien… Du coup je me suis posé la question du sommeil polyphasique (sans me renseigner sur le fait que ça avait été théorisé, etc.) Mais j’en ai parlé récemment à une amie qui a fait pas mal de psychophysiologie, et elle m’a rembarré bien méchamment. Et pour cause: il semblerait que le repos du corps se fasse bien dans cette phase profonde: . Élimination des toxines et déchets, sécrétion d’hormones…
Dire que « seule la phase de sommeil paradoxal est nécessaire pour se « réparer » « , n’est-ce pas aller un peu vite en besogne? 😉
Surement que si, j’aurai du ajouter : pour se sentir réparé plutôt 😉
Tiens, c’est marrant les coïncidences, après que j’ai publié ce commentaire, j’ai regardé un Xenius sur la mémoire. Je suis tombé sur un passage où il est expliqué que le sommeil profond est nécessaire au passage de la mémoire à court terme au long terme.
J’ai extrait le bout concerné et je te l’ai uploadé sur Youtube :
http://youtu.be/w_i_apnN5oo
Ils ont l’air assez sûrs d’eux… Donc méfiance… 😉
Quelque part ca me rassure 🙂
En tout cas merci pour le lien !
Super intéressant comme article! Je ne connaissais pas tous ces modèles de sommeil ! J’ai vraiment été passionné en lisant votre article qui est très informatif! Cependant je ne me sens pas prête à me lancer dans l’aventure du sommeil polyphasique!
Salut ! C’est encore moi :p !
J’avais déjà entendu parlé du sommeil polyphasique mais effectivement comme le dise les commentaires plus hauts, ça doit être dur à mettre en place dans un environnement comme le mien (actuellement je fais du 9h00-18h00 au taff avec 1h de pause.
Et même lors des mes études, il faut qu’il y ait un emploie du temps adapté sinon…
Je me demande comment on peut faire une telle pratique sans être isolé.
Très intéressant cet article! Mais après, il reste de nombreuses zones d’ombre et il faudrait faire des études sérieuses sur ce sujet: par exemple (je me prend comme exemple, c’est plus simple mais après il y a des dizaines d’autres problêmes): j’ai besoin de dormir beaucoup, parfois jusqu’à 12h par jour (ce qui est assez pénible) ce qui n’est pas compatible avec le rythme du collège, les devoirs, les exposés, les pauses assez courtes, etc, sans compter le temps que je mets avant de m’endormir donc impossible de faire une sieste; dans ce cas là, ça voudrait dire qu’il faudrait trouver un moyen pour s’endormir très rapidement et ne garder que les phases de sommeil « essentielles » tout en gardant la même efficacité qu’un sommeil complet, pouvoir rester assez lucide pour travailler 8h d’affilées; et j’en passe… Bref, besoin de plus d’informations adaptées à chaque cas sur le sujet…
As tu essayé de dormir moins que 12H sur une semaine ? Genre 11 ?
En fait, j’essaye, pendant les vacances mais en dessous de 11h, 10h maximum, je suis crevée…
Essaye de tomber A 7h d’un coup pour voir ton état de fatigue. Quand on dort trop, on est également très fatigué
Ow… Je savais pas… Donc en gros il faudrait que je trouve un juste milieu entre être fatiguée après avoir trop dormi et inversement… Je vais essayer ça; et j’avais lu quelque part que la moyenne de sommeil idéale se calculait en fonction de l’âge (perso, environ 9h), est-ce que tu en as déjà entendu parler?? Et je vais aussi essayer le sommeil bi-phasique, en vacances, c’est l’idéal ^^
Essaye déjà une semaine à 7h pour voir si tu es vraiment fatiguée 😉
Bonjour Jean Yves,
je vois que le sommeil polyphasique intrigue beaucoup de monde , et j’en fais parti c’est pourquoi je me suis lancée dans un test de sommeil polyphasique.
je ne suis pas marin mais mère de famille 🙂 .
je teste ce type de sommeil pour voir si il me permet de dégager du temps de qualité. c’est à dire une période de temps où je vais être en pleine possession de mes moyens intellectuels (je veux créer mon blog et je n’y connais rien j’ai donc besoin de temps pour me former et d’être lucide pour comprendre l’information que je lis) et en suite m’occuper de ma vie « normale »
a l’origine je suis une grosse dormeuse j’ai donc écarté les types de sommeils où l’on ne fait que des siestes.
Cela fait 12 jours que je pratique un everyman (lévé 4h siestes à 9h-14h-19h couché vers 23h ou minuit)
Pour le moment tout va bien il est sur que si on loupe une sieste après c’est dur.
je remarque que mes siestes commencent à devenir plus récupératrices. un effet positif inattendu que j’ai noté est le suivant :
je me sens plus détendue je ne crois pas que ce soit lié au sommeil lui même mais plus au fait de me retrouver après ma sieste de 9h en ayant déjà fait un bon nombre de choses car souvent ce qui nous stress c’est de savoir que nous avons des tas de trucs à faire et pas assez de temps pour les faire. là j’ai tous les matins 3h de temps pour moi au calme (un vrai record quand on est mère de famille) du coup j’occupe exclusivement ce temps pour moi ainsi à 7h quand mon fils se lève je suis dispo pour la vie de famille.
En ce qui concerne la vie sociale ça va je m’en sors mais c’est sur qu’il faut en tenir compte cela peut être plus difficile pour certaine personne.
voilà donc mon modeste retour d’expérience, je compte continuer plusieurs mois et si tout va bien et que j’en ressent l’envie continuer pour toute la vie
merci de m’avoir lu à bientôt
Delphine
ps: je parle de cette expérience sur mon blog
Salut Delphine et un énorme merci pour ton retour d’expérience, surtout que je ne m’attendais pas à ce que ce soit une mère de famille qui nous fasse un témoignage, ca change 😉
C’est sympa d’avoir partagé, merci !
Avec plaisir Jean-Yves, ton blog est très riche de contenus de qualité je l’apprécie beaucoup.
Alors ce fut un plaisir de partager mon expérience avec toi et tes lecteurs.
A bientôt
Delphine
[…] tester l’aventure voici d’autres ressources sur le sujet ici ici ici et pour finir ici et libre à vous de chercher si le sujet vous tente merci de me laisser un commentaire et de liker […]
Intéressant, mais largement pompé sur la page Wikipedia…
A part les graphiques, non
bonjour, Jean Yves, je suis étudiant je pense essayer la méthode tout d’abord le biphasique puis lors de ma première année de médecine, celui d’uberman mais. J’ai connu ce type de sommeil grâce à ton interview et je le trouve très intéressant mais simple question pour le sommeil biphasique il y a beaucoup d’informations que pour les autres j’aimerai donc savoir le temps à dormir au total et comment est-il réparti (ex : 6h la nuit et 20 min de sieste à 13h).
Merci pour ta réponse 😀
Ya plus qu’à attendre l’expert 🙂
Bonjour Jean-Yves,
Merci pour cet article qui a servi de « déclencheur » pour tester le sommeil biphasique (une unique sieste).
Cela fait quelques mois que j’ai commencé.
– Résultat : APPROUVÉ & RECOMMANDÉ !
– Au départ: je dors en moyenne 7h par nuit
– Maintenant : 5h30 avec une sieste de 20 minutes le midi.
==> Cela fait donc 1h de sommeil de gagné.
Le « pire » c’est qu’en dormant moins je suis beaucoup plus en forme 🙂
De ce temps de « gagné », je profite pour m’exercer au violon (que j’ai commencé il y a preque 3 ans).
Je n’ai pas encore franchi le pas pour les sommeil plus « hard », car étant salarié à temps plein, j’ai du mal à voir comment je pourrai inclure 1 à 2 siestes supplémentaire dans mon quotidien !
En tout cas encore merci pour l’article (et ton blog) 🙂
[…] de tester l’aventure voici d’autres ressources sur le sujet ici,ici et pour finir ici libre à vous de chercher si le sujet vous tente merci de me laisser un commentaire et de liker ma […]
[…] Il y a quelques mois, j’avais d’ailleurs écrit un dossier spécial sur le sommeil poly-phasique. […]
Bonjour Jean-Yves,
j’ai déjà testé le sommeil biphasique qui fonctionnait assez bien pour moi, si je dois donner un défaut c’est que lorsque l’on se réveille nous ne sommes pas fatigués mais pas non plus pleinement réveillé.
Ce que je veux dire c’est que le sommeil ne nous apportent plus la satisfaction de dormir, on n’est ni fatigué, ni rassasié de notre sommeil.
Maintenant j’aimerai savoir si suivre un sommeil polyphonique sur 8mois ne posent pas de problème, je compte le faire pour mes études car il me semble très avantageux ( celui d’everyman ) et si je me rappelle bien le temps d’adaptation est d’environ 2 semaines ?
Voilà, j’aimerai avoir ton avis la-dessus, merci encore pour tes superbes articles ! 😀
Bonjour,
Ayant commencer le sommeil biphasique depuis 10 jours, transformer en polyphasique (évery man 2) depuis 4 jours, je voudrais savoir s’il éxiste un appareil permettant de mesurer précisément les phase de sommeil, pour connaitre notre cycle (1h50 ? 2h ? ou plus…).
bonne journée, je vous souhaite encore plus de succès a l’avenir !
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