Concentration

J’ai créé la bibliothèque virtuelle !

bibliotheque virtuelle
Ecrit par Jean-Yves Ponce

Pour rejoindre la bibliothèque virtuelle chaque jour de 9h à 17h, cliquez sur ce lien !

La dernière fois, j’ai participé à une expérience fort intéressante.

Depuis le confinement, on a lancé une initiative : celle de se connecter à 9h, tous les matins avec pour but de se motiver à démarrer nos journées.

Cela peut sembler un peu bizarre dit comme cela, mais ce n’est pas si évident que cela de se motiver à bosser quand on est chez soi, à fond dans sa zone de confort.

Alors on a pris l’habitude d’échanger pendant une demie heure tous les matins, de s’encourager, se donner des astuces, s’encourager.

Et avec le temps un esprit de groupe se forme.

Et de ce groupe naissent des idées. Certaines peuvent radicalement changer votre efficacité.

Je vais vous les partager, car je pense qu’elles vont vous intéresser et vous surprendre.

La bibliothèque virtuelle

Vous le savez, depuis lundi si vous êtes inscrit à ma newsletter, on se retrouve tous les matins sur zoom à 9h pour s’entraider, se motiver et partager un peu nos secrets et nos projets.

Et il n’a pas fallu longtemps pour que l’on teste un nouveau concept.

Concept que l’on a baptisé : la bibliothèque virtuelle.

Oui bon ok, on n’a pas vraiment encore trouvé de nom, mais c’est pas grave parce que c’est un outil de dingue !

Alors comment ça marche cette bibliothèque virtuelle ?

L’idée est que tous les participants se retrouvent dans une même salle virtuelle (la bibliothèque).

Dans cette salle, on peut tous se parler, se voir, échanger, comme dans une salle réelle.

Et on fait quoi dans cette salle ?

On bosse sur des trucs qu’on a normalement l’habitude de remettre à plus tard, avec un timer.

Deux règles du jeu à suivre pour que cela marche :

  1. Chacun sait avant d’entrer dans la bibliothèque virtuelle le sujet sur lequel il va bosser.

(comme ca personne ne perd de temps à chercher)

  • Le temps passé à travailler doit être fait sans interruption, grâce à la méthode Pomodoro.

Petit rappel de la méthode Pomodoro

La méthode Pomodoro, c’est le fameux timer, que vous réglez sur 25 minutes. Durant ces 25 minutes, vous restez concentrés et vous travaillez sans interruption sur le sujet de votre choix.

Dans notre bibliothèque virtuelle, on bosse tous, chacun sur des sujets différents.

Il y en a qui apprennent le suédois.

D’autres qui bossent pour l’éducation nationale et qui ont du mal à s’y mettre dès le matin.

Certains se forment à des techniques nouvelles. D’autres lisent, tout simplement, car ils ne trouveraient jamais le temps de le faire autrement. Oui, à cause de la procrastination !

Et cela marche.

Le fait de tous bosser ensemble, de se voir, empêche que l’on arrive en mode touriste et que l’on s’interrompe à faire autre chose.

Quand je travaillais à la « vraie bibliothèque », je voyais des étudiants tenter de faire pareil, mais beaucoup perdaient leur temps à parler entre eux plutôt que travailler.

Là dans notre bibliothèque virtuelle, c’est différent.

On se voit, mais on n’échange qu’à la fin du timer, pas avant.

Notre initiative m’a également fait penser aux vidéos type « study with me » dans lesquelles on voit quelqu’un qui bosse, chez lui, et on est invité à faire pareil.

J’en avais d’ailleurs même créé sur la chaîne.

Mais la bibliothèque virtuelle est plus puissante que les study with me.

L’expérience est puissante, et la dynamique de groupe s’installe au fil des jours.

Je m’attendais à ce que l’on soit moins nombreux au fil des sessions, une fois l’effet de nouveauté passé, mais au contraire, notre rendez-vous a eu un effet motivant.

Peut-être que certains n’auraient pas pu avancer sans notre bibliothèque virtuelle.

Vous savez ce que c’est : On se lève plus tard, on n’est pas motivés pour commencer… bref, on remet à plus tard, et on laisse s’accumuler les choses.

On a commencé par se retrouver pendant 25 mn.

Mais rapidement les participants ont voulu prolonger l’expérience. Dans la méthode Pomodoro, à chaque fois que l’on termine un timer de 25mn, on doit prendre une pause de 5mn avant de relancer un timer pour 25mn.

Cette pause est utile pour notre cerveau qui en profite pour digérer le travail que l’on vient de faire. Il s’oxygène et se prépare à la prochaine session.

25mn n’étant pas assez pour terminer les tâches importantes, les participants ont donc voulu que l’on enchaine plusieurs Pomodoro.

A la fin de la session, on débrieffe.

Qu’est ce qu’il s’est bien passé ? Ce qui a été difficile, ou inspirant, motivant, ce qui a été plus facile que prévu…

Les effets positifs

Au fil des jours notre rituel s’est installé.

Nous cherchons aujourd’hui à améliorer encore l’expérience de chacun.

Certains aimeraient que l’on mette du bruit.

Le fait d’entendre des bruits de crayons, de clavier, ou tout simplement d’environnement de travail a un effet positif sur la motivation.

D’autres au contraire aimeraient que l’on conserve un silence absolu, avec un effet bénéfique sur la concentration.

Même les plus autodisciplinés ont remarqué des effets positifs.

Pour eux ce n’est pas le timer qui a fait la différence mais le rendez-vous pris avec une vingtaine d’autres personnes dans la bibliothèque virtuelle.

Les gens savaient qu’ils devaient se connecter à 9h précise, et qu’à 9h05, les portes se refermaient.

Cela a créé de la motivation et de l’attente.

Comme un rendez-vous que l’on a hâte d’avoir.

Hâte de travailler sur ces projets que l’on trouve d’habitude pénible. Je trouve cela intéressant, pas vous ?

D’autres initiatives émergent également : pourquoi ne pas faire de cette session quelque chose sur laquelle on bosse tous ensemble ? Un même sujet.

La technique du binôme

Il y a une autre façon de travailler efficacement à distance ou pas : le binôme.

Imaginez que vous ayez pour but de faire une présentation pour une réunion ou pour des gens, et que vous n’arriviez pas vraiment à avancer comme vous le souhaiteriez.

Imaginez également que quelqu’un d’autre que vous connaissez, Nicolas, ait pour projet d’écrire un livre sur le survivalisme.

A priori, ces deux projets n’ont pas grand-chose en commun.

Pourtant, l’une des meilleures façons d’avancer est de créer un binôme de travail.

L’idée est simple :

Le lundi Vous et Nicolas travaillez ensemble sur votre présentation.

Et seulement sur cela.

Le mardi, vous inversez les rôles. Vous aidez Nicolas pour son projet de livre sur le survivalisme.

Même si vos domaines sont très différents, vous allez bénéficier de choses précieuses que vous n’auriez jamais eues autrement.

Vous obtiendrez un regard extérieur qui va vous donner des idées. Et vice versa.

En faisant ainsi, vous allez également donner des idées à votre binôme, par des chemins détournés.

Par exemple, Nicolas peut vous dire qu’il serait intéressant de structurer votre présentation en chapitres, comme il l’aurait fait pour un livre.

Vous lui répondez que ce n’est pas vraiment la même chose, mais l’idée de diviser votre présentation en chapitres vous parait intéressante.

Vous créez ensemble des chapitres qui pourraient être pertinents dans votre présentation.

Nicolas vous propose de créer une introduction plus efficace que ce que vous pensiez à la base. Normal, il écrit des livres il a l’habitude.

Il sait écrire pour retenir l’attention des gens.

Vous lui dites que vous n’avez pas que du texte et que certains graphiques sont importants. Il vous aide à leur créer une histoire.

Et lorsque vous travaillerez sur le projet de livre de Nicolas mardi, ce dernier viendra avec des idées qu’il aura trouvé en vous aidant la veille.

Vous vous enrichissez mutuellement de vos regards et de vos conseils.

Cette façon de procéder est vraiment puissante, même si peu de gens pensent à la mettre en pratique.

Une façon de faciliter les binomes serait encore une fois grâce à la bibliothèque virtuelle. Une fois les premières 25 minutes passées, pendant le débrieffe on cherche un binôme.

Et on enchaine directement un autre timer avec l’autre personne concernée.

Enfin, l’autre énorme avantage de la bibliothèque virtuelle, c’est la mise en pratique de la méthode Feynman.

Mais si rappelez-vous !

Dans cette méthode vous traduisez avec vos mots les choses complexes et techniques que vous avez étudiées aujourd’hui, auprès de gens qui n’y connaissent rien.

Si vous arrivez à faire cela, alors vous pouvez considérer que vous avez une bonne compréhension des informations en questions, même si elles sont terriblement complexes.

Le problème habituellement avec la technique Feynman c’est que l’on manque de cobbayes pour pouvoir tester la méthode. Avec la bibliothèque virtuelle, vous en avez une vingtaine, chaque matin.

Je pense que ces initiatives peuvent vraiment changer notre façon de travailler. Jusqu’à présent, on avait l’habitude de travailler seul, ou avec des gens pas spécialement motivés.

Avec la bibliothèque virtuelle, les gens qui ont envie d’évoluer se regroupent et agissent.

Beaucoup se sentent avancer plus vite en 25 petites minutes que s’ils avaient passés la journée de leur côté, seul.

Ne sous-estimez jamais l’effet de groupe, car il peut vraiment mener à de belles choses.

Petit rappel pour nous rejoindre, c’est par ici !

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