Concentration Confiance en soi

Les 3 mythes des révisions qui peuvent vous faire échouer

Ecrit par Jean-Yves Ponce

L’heure des révisions a déjà sonné pour beaucoup. Et l’heure des mythes des révisions aussi. Les échéances approchent à grand pas pour de nombreux étudiants. Et beaucoup vont encore faire de grosses erreurs. Des erreurs qui peuvent se révéler fatales pour leur réussite.

Aujourd’hui vous allez donc découvrir 3 mythes sur les révisions qui sont répandus et qui sont de véritables erreurs de stratégie dans vos révisions.

Mythes des révisions 1- « Si je lis 10 fois d’affilée mon cours, en étant concentré, je le mémorise plus vite »

La façon jolie de dire « bourrage de crâne ».

Si vous faites cet exercice, vous pouvez effectivement avoir l’impression d’avoir mémorisé un cours gigantesque. Au bout de la dixième lecture, vous avez la sensation de l’avoir littéralement absorbé.

Malgré tout cela reste une illusion.

Les cours ainsi mémorisés sont stockés dans votre mémoire de travail. C’est  comme la zone de transit d’un aéroport. Vos cours attendent leur avion pour partir loin d’ici.

Et ils vont effectivement partir loin très rapidement. Dès que votre cerveau se rendra compte que vous avez trouvé l’exercice pénible et qu’il manquait de sens.

Le cerveau balaie ce qui manque de sens. Attendez-vous à oublier très vite, et de redescendre très vite de votre nuage d’illusion d’avoir tout mémorisé, surtout si vous plus d’un cours à réviser.

De plus, comme la mémoire à court terme est limitée vous ne pourrez pas stocker beaucoup de cours de cette façon, ce qui en limite fortement l’utilité.

Enfin, c’est facile de dire « lire votre cours 10 fois d’affilé en étant concentré« , mais dans la pratique, une fois l’effet « nouveauté » de l’exercice passé, vous aurez vraiment du mal à continuer pour d’autres cours.

Préférez plutôt des rappels ciblés de vos cours grâce à une exploitation intelligente de la courbe de l’oubli.

Mythes des révisions 2- On mémorise mieux sous l’effet du stress, à la dernière minute

Au contraire, le stress vous fait perdre vos moyens lorsqu’il s’agit de mémoriser.

L’émotion parasite votre capacité à apprendre, un peu comme un film qui serait coupé toutes les 30 secondes par un spot de pub.

Ces « spots de pubs » pour vous ce serait du type :  « vite vite faut que je me dépêche », « olala, j’aurai du m’y prendre plus tôt », « qu’est ce qu’il faut que je fasse ? Qu’est ce qu’il faut que je fasse ? » « J’y comprend rien du tout ! » etc.

Pour prendre un exemple où je suis bien placé pour parler : lorsque je mémorisais des jeux de cartes en vidéo, le stress de la caméra ralentissait de plus de 30% mes performances. Sans compter que je commettais bien plus d’erreurs que normalement.

Alors imaginez des échéances importantes comme un examen décisif…

En fait ce mythe est relayé par des étudiants qui ont souvent l’habitude de remettre les choses à plus tard, jusqu’à ce que ce ne soit plus possible. Cela s’appelle la procrastination, et vous pouvez la soigner.

Mythes des révisions 3 – « J’apprend mieux chez moi à l’aise, dans mon environnement en musique »

Il y a bien peu de chances pour que chez vous soit l’endroit idéal pour réviser. Oui, vous avez le confort du bas de survet’, la musique, pas de stress, et tout le temps disponible : pas de trajet à faire, pas de réveil à subir…

Vous avez déjà vu les 12 travaux d’Astérix ?

Parmi eux se trouve : « traverser l’île du plaisir« .

mythes des révisions

Votre environnement de « travail »

C’est une île peuplée de prêtresses et qui possède tout ce que vous pouvez désirer. De quoi y passer le restant de vos jours et oublier le but de vos 12 travaux.

Votre domicile c’est un peu pareil lorsqu’il s’agit de révisions.

Certes il n’y a pas de prêtresses (enfin je crois !) mais il y a quand même de quoi vous faire oublier le but de vos révisions : Facebook, Youtube, votre téléphone portable, votre télé, votre radio, votre musique avec plein de paroles qui vous empêchent de vous concentrer, et les potos qui appelent toutes les 10 minutes pour savoir si vous êtes libre pour sortir boire un verre et « décompresser ».

Si vous voulez vraiment écouter de la musique pour vous plonger dans une ambiance sereine, préférez de la musique sans parole et douce, comme de la lounge, chillout, ambient, relax.

S’il vous est impossible de réviser chez vous, vous devez envisager d’autres endroits plus propices, comme par exemple une bibliothèque, tout simplement.

Complétez la liste !

Quel est le plus gros mythe que vous ayez jamais vu sur l’apprentissage ou les révisions ? Partagez le dans les commentaires ci-dessous !

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9 Commentaires

  • C’est très vrai, souvent chez soi on se sent dans les conditions idéales pour travailler, alors que tout nous incite à procrastiner !

    C’est marrant, si je fais un bilan de mes études, j’ai pas du retenir à long terme plus de 2 ou 3% de tout ce que j’ai appris : surement l’effet que tu décris, le cerveau balaie ce qui manque de sens et apprendre par coeur par repetition des choses sans les comprendre ça n’a pas beaucoup de sens! 😉

  • Hervé je me reconnais parfaitement dans ce que tu dis. Avant l’année derniere, j’apprenais en relisant eternellement. Je memorisais peut les plans, de ce fait j’avais du mal lors des redaction a retrouver l’ensemble des informations et a les classer intelligemment. Je commencais a rediger, puis me souvenait d’un detail et le rajoutait par ci par la de maniere peut propre. J’avais du mal a me souvenir une année sur l’autre de ce qu’on avais deja appris, aussi bien les regles de grammaire, du vocabulaire, des notions.
    Ca peut meme etre inquietant de se dire que j’ai quand meme voulut faire médecine ^^ Ca ma moi meme effrayé de me dire que je devais retenir des informations sur le long terme sous peine de mettre les autres en danger. Mais depuis que j’ai découvert la méthode des lieux et la mise en image de ce qu’on veux retenir, je memorise enormement d’informations, je peux ressortir l’information, faire des liens avec ce que j’ai appris. Ca n’est pas parfait bien sur j’ai encore beaucoup de mal avec les chiffres (la table de rappel ne me tente pas trop) mais malgrés tout je trouve que ma mémoire a réellement évoluée. J’ai plus confiance en moi, et confiance en ce que je peux etre. Si seulement j’avais connu toutes ces techniques avant ^^
    A tous ceux qui liront ceci . . . lancez vous!

  • Mythe numéro 4 : croire que je vais réussir à commencer mes révisions un mois avant ^^

    À chaque fois c’est la même histoire, je commence 10 jours avant.

    Comme la plupart du temps, ça demande de connaître par coeur (la partie compréhension a lieu en classe) et que je n’aime pas apprendre par coeur, je repousse toujours le début de mes révisions malgré ma bonne volonté à chaque début de semestre ^^’

  • Super article !
    Je suis étudiante à l’Université en Droit. Je suis tombée sur votre blog car j’ai passé une année catastrophique par rapport aux 4 années précédentes. Je n’ai certes pas obtenu d’échec mais j’ai eu des points relativement plus bas. Je n’ai aucune méthode (ah si, une horrible méthode qui consiste à comprendre puis recopier – recopier – recopier – et ennnncore recopier). Je n’assiste pas aux cours car je suis malentendante donc je n’entends pas les professeurs alors à quoi bon y aller ? Je découvre mes cours par moi-même…et sans note. Sauf que je suis une grande fainéante. Je trouve toujours quelque chose de plus intéressant à faire. Ainsi, je perds des semaines, puis des mois et un jour « DING DONG, la session d’examen commence dans 2 semaines et tu as 10 cours de 700 à 1000 pages à découvrir, comprendre et retenir ». Mais…toujours pas de déclic. Au final, j’étudie à la dernière minute. J’ai toujours affirmé que le stress m’aidait à retenir. D’ailleurs, j’ai passé un examen d’allemand le 2 juin et j’étais incapable de retenir une liste de vocabulaire de 35 pages (ridicule mais moi et l’allemand, nous ne sommes pas très pote). Je l’ai étudié le jour de l’examen à 8h et à 14h, tout était là…dans ma tête. Et aujourd’hui, mon cerveau est toujours une petite machine, je vais dormir et mon cerveau me récite le vocabulaire dans l’ordre alors que je n’ai plus examen… Misère. J’ai une mémoire photographique (et ce n’est pas toujours la joie…je ne vous raconte pas les heures passées sur une et même page car il y a UN verbe que j’oublie dans une phrase et que je veux absolument retenir tel quel alors qu’il s’agit d’un cours de mille pages……………..). Cette année, j’ai été encore plus à la bourre que les autres années. J’ai dû laisser tomber deux examens pour me concentrer sur les autres. Cela fait 4 ans que je cherche toujours ma méthode, une méthode plus facile que l’actuelle et la motivation (ou plutôt l’action car je suis motivée, très motivée, j’adore mes cours) pour travailler un minimum durant l’année… Je vais essayer quelques méthodes que vous proposez pour les deux examens que je dois représenter. Je croise les doigts!

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