Concentration Confiance en soi

Guide : Comment réussir ses projets ? 1/2 : les 5 pièges à éviter

réussir un projet
Ecrit par Jean-Yves Ponce

Guide de la gestion de projets  : Qui n’a jamais connu cette situation : Vous venez d’avoir une super idée, sans doute le projet de votre vie, celui qui va vous lancer sur les rails du bonheur. Vous êtes gonflés à bloc, remplis d’énergie et prêt(e) à passer à travers les montagnes s’il le faut ?

Seulement voilà, quelques jours/semaines/mois après, l’énergie vous quitte, vous êtes moins motivé, votre projet ralentit inexorablement jusqu’à ne plus avancer du tout.

Un jour, il se retrouve mit sur la pile imaginaire des dossiers à faire « un jour, peut être… »

Jusqu’à ce qu’une nouvelle super idée émerge, balayant l’ancienne, et c’est reparti pour un tour!

Si vous connaissez cela, bienvenue au club !

Je ne compte même plus le nombre de projets mis de côté de la sorte. Certains étaient pharaoniques, mal définis, d’autres étaient trop chronophages, et d’autres me demandaient d’avoir la même énergie du jour 1 au jour final sous peine de tomber de lassitude  et que cela devienne une vraie corvée.

Généralement, on se dit que comme on est démotivés, c’est parce que c’était pas vraiment une bonne idée en fin de compte ?

Mais comment le savoir, puisque le projet n’est pas (et ne sera sans doute jamais) concrétisé ?

Avec du recul et analyse de mes nombreux échecs en la matière, j’ai pu déceler des schémas et des éléments récurrents plus ou moins responsables. Depuis que j’ai éliminé ces problèmes dès le début, tous les projets que j’ai lancé ont tous abouti. J’ai donc décidé de me lancer un défi.

  • 1- Objectifs non définis ou trop vagues (exemple : écrire un livre, perdre du poids…)

Un projet sans objectif défini n’est tout simplement pas réalisable. Un objectif trop vague ou non défini à tendance à changer tellement de fois de forme, de contenu et d’intention, qu’il finit par aller n’importe où et donc finir à la poubelle. C’est comme si on se mettait à marcher dans le désert sans savoir où aller. « C’est mieux par le nord? Ok on tente… ah ben non, on devrait mieux essayer l’ouest !…. non attend c’est encore pire, on va aller au sud ! Pas mieux, bon alors on essaye plein est ! ». Comme nous allons le voir par la suite, plus un objectif est défini, plus nous avons une vision claire du résultat que nous voulons obtenir.
  • 2- Objectifs irréalisables (exemple : faire un inventaire d’une bibliothèque de 50000 livres….. seul)

C’est génial d’avoir de l’ambition et de la motivation. Cela me rappelle la fois où j’ai voulu recréer à moi seul l’inventaire détaillé d’une bibliothèque. Et d’autres projets de gamin comme bâtir un château sur une montagne, creuser un canal dans une rivière qui traverserait le village (5km de long le village…). Cela porte un nom, ca s’appelle la mégalomanie ou l’inconscience. La barre placée trop haute finit par vous démotiver, quelque soit votre détermination et votre motivation. C’est un peu comme vouloir vider la méditerranée avec un seau d’eau sous prétexte que c’est une petite mer.
Parfois cependant, l’objectif parait irréalisable mais ne l’est pas.
  • 3- Objectifs gestion de projets sans contrainte de temps (exemple, perdre 10 kg)

Perdre 10kg n’est pas un objectif mal défini en soi contrairement à « perdre du poids » que l’on a vu plus haut. Il n’est pas non plus irréalisable. Le problème avec cet objectif c’est qu’il n’a pas de « date limite ». Or que fait-on lorsqu’on est confronté à un projet sans date butoir? On le remet à plus tard, parce qu’on a le temps ! En fait, le temps est l’élément clé qui nous permet d’avancer comme nous allons le voir par la suite. Un projet sans contrainte de temps finit par s’effacer comme si on l’avait écrit sur le sable d’une plage.
  • 4- Gestion de Projets non structuré (exemple : ouvrir un magasin de ski dans les Alpes avant l’hiver…. sans plan d’action)

Réaliste, planifié dans le temps, bien défini, il manque pourtant un ingrédient indispensable pour mener à bien ce projet : un plan ! Ouvrir un magasin  sans planification, sans connaissances, sans conseils, sans guide, sans savoir comment on procède et dans quel ordre, c’est comme prendre une moto pour traverser une ville en ligne droite sans dévier de sa trajectoire. Il y a un moment où la rencontre avec un objet de type « mur » ou « véhicule » va poser comme qui dirait « un petit problème ».
  • 5- « Regarde papa, je suis un cosmonaute ! »

Et voici le plus insidieux.

Souvent quand on a une gestion de projet précis, il est ultra-motivant. On a tellement d’énergie qu’on se sent invincible. On n’arrête pas d’y penser, il devient même obsessionnel. On s’imagine déjà en train de siroter un cocktail sur les terrasses des plus grands hôtels ou sur une plage à l’autre bout du monde en bonne compagnie, et avec notre argent très bien gagné, à jamais débarrassé de la vie quotidienne et de son patron !

C’est très bien, mais à force d’investir son énergie dans la vision imaginaire du résultat final (ou pas encore là), on en perd de vue le présent et le cheminement rempli de travail nécessaire pour y arriver (nettement moins sexy, il est vrai). Au bout d’un moment, on n’a plus d’énergie à investir.

Comme les enfants qu’on a été et qui disaient « Regarde papa, je suis un cosmonaute/pompier/aviateur etc.! ».

La réalité c’est que non, on n’est pas cosmonaute/aviateur/pompier avant d’avoir passé certaines étapes.

Ces 5 erreurs sont donc des pièges qui nous guettent dès le début de la naissance de nos idées. En les évitant, nous sommes capables de lancer n’importe quel projet avec de très fortes chances d’aboutissement. Pour le succès, ce sont le mélange des ingrédients « Expérience » et « Connaissances » qui vous donneront le résultat.

Avec une gestion de projets correctement définie comme celui de mémoriser toutes les capitales du monde (en moins de 3h !), nous pouvons enfin les réaliser et avancer, sans se sentir mal parce que nous avons une fois de plus échoué.
La bonne nouvelle c’est que même un projet nul ou une idée catastrophique remplit les « réservoirs » de l’expérience et de la connaissance, permettant par la suite de se corriger et de viser mieux.

Dans la deuxième partie du guide, nous allons mettre en application ces principes et détailler comment mener un projet du début à la fin. Je prendrai en exemple un projet personnel sur le point de se terminer et que j’ai détaillé ici : Ecrire un livre de 150 pages minimum(200 000 signes)  sur le thème de la mémoire, des techniques de mémorisation, pour apprendre en s’amusant en 6 mois. 

sing-post-cta-potion-de-vie

6 Commentaires

  • Bonjour Jean-Yves,

    voici en effet 5 pièges, classiques et méchants, dans lesquels nous pouvons tombés (et tombons parfois d’ailleurs).

    Comme tu le précises, le dernier est vraiment redoutable, car d’un coté nous avons besoin de l’énergie que notre « vision de l’avenir, possible » nous confère, et de l’autre cette même vision peut nous saper, nous paralyser si nous nous contentons de celle-ci.

    A bientôt
    Rémi

  • […] Guide : Comment réussir ses projets ? 1/2 : les 5 pièges à éviter | Pot… // // Qui n'a jamais connu cette situation : Vous venez d'avoir une super idée, sans doute le projet de votre vie, celui qui va vous lancer sur les rails (Guide : Comment réussir ses projets ? Source: http://www.potiondevie.fr […]

  • Il faut structurer au maximum avec un Mind map par exemple. D’ailleurs, tu dis que depuis que tu évites ces 5 erreurs tu réussis tous tes projets. Il serait intéressant de savoir quel plan tu suis?

    La réponse est peut-être dans un autre article que je n’ai pas encore découvert!

Laisser un commentaire


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.